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Le chiffre noir des assurances

Le chiffre noir des assurances correspond aux montants que les compagnies d’assurances n’ont pas à payer pour cause de non déclaration de sinistre par leurs clients. Cette particularité étant due au niveau des franchises qui lorsqu’elles sont trop élevées incitent l’assuré à s’autofinancer pour ses “petites” réparations.

Quelles statistiques et qu’en conclure ?

Souvent dans l’incapacité, faute d’organisation et d’outils, de tenir à jour le taux de récurrence de leurs sinistres, les gestionnaires de parcs immobilier comme les responsables des assurances, n’ont pas de visibilité sur le nombre de sinistres à répétition ni sur le montant total des réparations correspondantes.

Ces sommes sont à mettre en comparaison avec le montant des primes d’assurances et le niveau des franchises qui s’y attachent.

Dans des groupes immobiliers gérant des centaines voire des milliers d’immeubles, le nombre de contrats d’assurances est aussi important que la quantité d’espaces différents et de risques à couvrir.

Ces contrats étant calculés sur le risque à couvrir, ils sont aussi rédigés avec un taux de franchise appliqué à chaque type de risque.

Il suffit alors de lister les déclarations de sinistres et d’en analyser les résultats pour s’apercevoir que certains sinistres n’étaient pas déclarés simplement pour cause de franchise trop élevée. Ces sinistres non déclarés sont autant de remboursements que les assureurs n’ont pas à régler.

C’est le fameux chiffre noir des assurances.

Le chiffre noir des assurances ou le bonus des compagnies

Inventé par les assureurs pour limiter et surtout mieux contrôler leurs risques, les franchises sont rapidement devenues les vaches à lait des compagnies d’assurances. Le chiffre noir des assurances pouvant représenter plusieurs centaines de millions d’Euros par an.

Effectivement ce chiffre noir des assurances profite surtout aux assureurs grâce aux indemnités économisées sur les sinistres non déclarés et par conséquent jamais payés.

Toutefois, d’un autre côté lorsque les assurés sont capables d’identifier le montant des sinistres non déclarés, ils ont les moyens de les prévenir et de se servir de cette prévention pour négocier le niveau et les conditions de déclenchement des franchises tout en révisant à la baisse le montant des primes.