La franchise correspond au montant qui n’est pas reversé aux assurés en cas de sinistre. Censée épargner aux assurances le traitement d’une multitude de dossiers de petites valeurs, elle s’avère pourtant parfois assez élevée. Il est pourtant possible de négocier le montant de sa prime d’assurance en fonction d’un niveau de franchise acceptable pour tel ou tel risque.
Rapport entre le montant de la franchise et le montant de la prime d’assurance
Le montant des primes peut être inversement proportionnel au montant de la franchise. Ainsi une franchise faible induit automatiquement une prime d’assurance élevée. Mais en revanche un nombre conséquent de garanties couvertes par le même assureur peut influencer sur le montant des franchises. Celles-ci pouvant être aussi négociées en fonction du risque à couvrir et en fonction de son taux de répétition.
Arbitrer sur un niveau de franchise acceptable
Pour arbitrer sur un niveau de franchise acceptable il convient donc de mettre sur la table trois facteurs de variabilité : le risque, la franchise, la prime.
Dans le secteur des professionnels de l’immobilier, la gestion d’un parc est rarement exonérée de sinistres en tous genres. Aussi être capable d’en analyser la récurrence et la comparer au montant de la franchise et celui de la prime d’assurance permet d’avoir en main suffisamment d’éléments pour négocier correctement avec son assureur.
Il sera alors possible d’arbitrer le montant de la franchise de dégâts des eaux sans grandes conséquences afin de la relever si la récurrence du sinistre est faible ou la diminuer pour des dégâts plus fréquents. On comparera alors le montant de la prime selon des paliers de franchise différents pour calculer où se situe le curseur le plus avantageux.
Faire jouer la concurrence permet en même temps de bénéficier des meilleures offres dans un rapport raisonnable entre un niveau de franchise acceptable et le montant des primes correspondantes.