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Bien organiser une déclaration de sinistre immobilier.

En cas de dégâts ou de vols, quel qu’en soit la nature ou l’étendue, la déclaration de sinistre est capitale pour l’indemnisation et pour la détermination des responsabilités éventuelles.

Il s’agit d’une étape primordiale dans le processus d’indemnisation. Bien organiser sa déclaration de sinistre permet aux assureurs de proposer la meilleure réponse possible après un sinistre et dans les meilleurs délais.

Les délais pour déclarer un sinistre :

Dès la constatation du sinistre, l’assuré est tenu d’avertir son assureur par mail, par téléphone, par courrier en recommandé avec accusé réception ou directement en agence pour que celui-ci ouvre un dossier et lui délivre une attestation de sinistre.

Les délais impartis par les assureurs sont variables. Le délai de droit commun étant fixé à 5 jours, il est réduit à 2 jours en cas de vol, 4 jours en cas de grêle et étendu à 10 jours suivant l’arrêté ministériel établissant l’état de catastrophes naturelles.

La déclaration écrite

La déclaration de sinistre doit comporter en référence le numéro du contrat d’assurance et l’adresse exacte du lieu en question. Le document doit être détaillé, éventuellement appuyé de photos et de tout justificatif comme les dépôts de plaintes, les témoignages… Cette déclaration sera accompagnée d’une estimation la plus précise possible des pertes subies.

En cas de vol ou de vandalisme, le dépôt de plainte est obligatoire.

Lister les pertes

Selon le type de dégâts auquel le gestionnaire aura affaire, une description détaillée doit accompagner la déclaration de sinistre en établissant précisément la liste des bâtiments, et pour chacun d’eux les pièces et étages concernés ainsi que les dégâts subis sur les constructions ainsi que sur le mobilier.

Cette liste doit s’appuyer, si possible, sur des plans d’architecte indiquant clairement les endroits atteints par le sinistre.

Les experts estimeront ensuite les coûts de remise en état.
C’est sur cette expertise que le propriétaire et les assureurs devront se mettre d’accord pour l’indemnisation avant d’entamer les travaux.